RUBRIQUES DE CE NUMÉRO
1. Lucie Parent : le calcium et les arythmies congénitales
Notre collègue est professeure à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et chercheure à l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM). Elle s’intéresse aux changements de l’activité électrique du muscle cardiaque lorsque des mutations génétiques affectent des protéines qui contrôlent l’entrée des ions calcium dans les cardiomyocytes. Cette entrée de calcium est finement régulée par un nombre impressionnant de protéines et là comme ailleurs, la surabondance (le trop plein) est souvent aussi dommageable que le trop peu.
La professeure s’intéresse depuis longtemps à la fonction des complexes protéiques qui régissent le passage de substrats de part et d’autre de la membrane plasmique dans tous les organes du corps humain. Elle a occupé pendant plusieurs années sur le campus le poste de directrice du GEPROM, un groupe de recherche dédié à l’étude de plusieurs types de ces complexes protéiques.
Ses intérêts plus récents l’ont menée à établir des collaborations plus étroites avec les chercheurs de l’ICM où elle a déménagé ses activités de recherche il y a 3 ans. La professeure et son équipe de recherche tentent d’identifier les déterminants moléculaires des arythmies congénitales en étudiant le comportement des protéines affectées soit dans des cellules isolées, soit dans des cellules souches différenciées avec plusieurs chercheurs de l’ICM. Cette recherche permettra de promouvoir les soins de santé préventifs et de mettre au point des stratégies novatrices pour le diagnostic et le traitement des maladies cardiovasculaires héréditaires.
Le Centre de recherche de l’ICM est en pleine expansion et offre un terreau fertile à la collaboration entre les chercheurs de sciences fondamentales, les généticiens et les cliniciens grâce à la mise sur pied du Centre de génétique cardiovasculaire.
Lucie Parent et son équipe de recherche à l’Institut de cardiologie de Montréal
2. Aux origines de l’Université de Montréal
Soucieux d’assurer l’existence de l’Université Laval, le Vatican est longtemps réticent à autoriser la création d'une université à Montréal. En 1876, il permet l’ouverture d’une succursale montréalaise de l’Université Laval.
Or, la population de Montréal augmente de 118 000 en 1876 à 758 000 en 1918 et l’organisation universitaire ne suffit plus. « Non seulement nous n’avons pas d’université, mais il n’existe entre nos facultés et nos écoles qu’un lien largement fédératif, et nous n’avons qu’un amalgame de facultés et d’écoles. » (Mémoire soumis au St Siège, 1918, p. 18.)
Les appels de réformes et de progrès des « laïques catholiques » doivent être écoutés. « Autrement, nous serons devancés par eux ou par le gouvernement, et ce sera autant de perdu et de compromis pour l’influence de l’Église. » (p. 22) Plus grave est la concurrence de McGill, généreusement dotée mais protestante, et l’attraction qu’elle exerce sur les catholiques. (p. 23)
En 1919, la lettre pastorale de l’archevêché de Montréal annonce la bonne nouvelle: la succursale de Montréal sera érigée en université autonome.
Mémoire soumis au St Siège (1918)
Lettre pastorale (1919)
(Archives de l’UdeM, fonds P30, carton 1142ah; remerciements à madame Monique Voyer, archiviste à la Division de la gestion de documents et des archives, Secrétariat général)
3. Montréal en évolution, dernière édition du livre de Jean-Claude Marsan
L’ouvrage du célèbre urbaniste Jean-Claude Marsan vit depuis 43 ans, la première édition étant paru chez Fidès en 1974. En lisant l’extrait ici présenté sur notre ville, on se rend compte combien l’aménagement de l’espace urbain est d’abord et avant tout une œuvre d’art et une démarche humaniste. La quête permanente d’harmonie entre l’être humain et son milieu est incessante. « Dans la ville postmoderne, le lieu valorisé, le lieu vivant et convivial, ce n’est plus le lieu rationnel, organisé et aseptisé de l’idéologue, de l’urbaniste ou de l’architecte qui décident de toute autorité comment les gens doivent vivre pour leur propre bien-être, mais le lieu approprié pour ses capacités à satisfaire des attentes multiples. »
Extrait de Montréal en évolution
4. À l'Assemblée universitaire: Fonds d’investissements stratégiques, révision du fonctionnement des IRSC, École d’optométrie, outils de gouvernance, diversité en recherche, Charte de l'université
Faits saillants de la séance du 23 janvier 2017 : procès-verbal du 23 janvier 2017
· page 4 : Fonds d’investissements stratégiques (FIS)
· page 5 : révision du fonctionnement des IRSC
· page 5 : École d’optométrie - clinique de formation
· pages 5-6 : outils de gouvernance
· pages 10-14 : diversité en recherche
· pages 15-27 : Charte de l’université
Faits saillants de la séance du 30 janvier 2017 : procès-verbal du 30 janvier 2017
· pages 2-23 : Charte de l'université
Faits saillants de la séance du 6 février 2017 : procès-verbal du 6 février 2017
· pages 2-26 : Charte de l’université
Faits saillants de la séance du 20 février 2017 : procès-verbal du 20 février 2017
· pages 4-5, 6-16 : Charte de l’université